Peu après le milieu du XVIIIe siècle, lors de la quatrième visite pastorale de l’évêque Lorenzo Gioeni, il fut décidé de fermer l’aire cimetériale de l’église des Âmes Saintes du Purgatoire, car elle était encombrée et peu adaptée à un développement ultérieur sur l’escarpement du plateau Cuba. Il fallut donc identifier un lieu plus approprié pour les sépultures. Ainsi fut choisie l’aire où s’élève aujourd’hui l’église de Saint-Joseph, qui assuma alors une fonction cimetériale, comme en témoigne l’existence d’une crypte aujourd’hui inaccessible.
Les fidèles de Serradifalco ont toujours été dévoués au patriarche Saint Joseph, au point d’ériger cette petite église après le milieu du XVIIIe siècle. Quelques années plus tard, l’édifice sacré fut fermé faute de curés et de chapelains, mais surtout pour des raisons économiques. La dernière restauration remonte à 1925, et le clocher date de 1930, contemporain des deux clochers latéraux de l’église Mère.